Aug 3

Aug 3 Clown Bar · (très) bonnes assiettes à partager

À l’abri du boulevard Beaumarchais, niché à coté du Cirque d’Hiver se trouve le Clown Bar, pépite du quartier. Pépite à manger, pépite à boire, le tout relativement au calme sur cette terrasse où, il est important de le préciser, on peut réserver (en terrasse! Réserver! WHAAAT).

En entrant, on est immédiatement frappé par le plafond (Art Nouveau) ainsi que les fresques aux couleurs pétantes classées monuments historiques depuis 1995. Ouvert depuis près de 115 ans, le Clown Bar doit son nom à son ancien rôle d’antichambre du Cirque où les artistes venaient boire un coup avant et après les représentations.

En 2014, le Clown Bar est repris par Sven Chartier et Ewen Lemoigne, qui s’associent ensuite à Atsumi Sota (passée chez Vivant de Pierre Jancou), pour proposer une cuisine plus gastronomique, plus haut-de-gamme, et qui mélange habilement les saveurs, ainsi que le sucré/salé.

Les goûts sont délicieux et originaux, le tout soigneusement présenté dans de la vaisselle rustique chic, ce qui n’est pas pour ME déplaire. Ci dessus, bonite crue, poivron rouge rôti, framboises et groseilles ... J’irais même jusqu’à dire que les portions sont relativement généreuses comparé à d’autres endroits du même genre. Le tout servi à table par une équipe souriante, chaleureuse, qui ne pousse pas à la commande mais plutôt tout en suggestions pour que la dégustation soit optimale. Côté boissons, vins natures, carte des vins très travaillée, aucun faux pas, même si cela fait monter la note. Chacun son combat. SOIF.

Ci-dessous, tartare de veau, shiso, noisettes torréfiées, anchois et cerises...

Globalement, une expérience très intéressante et surtout régalante, même si côté prix, c’est relativement cher. Les goûts culinaires de chacun feront pencher la balance car on oscille entre une dizaine d’euros pour les petites choses à partager, jusqu’à 33/36 euros pour un plat. À vous de voir si vous êtes plutôt courgette rôtie, crème de pecorino & lardo (ci-dessus), ou pigeon rôti, pommes de terres fumées et petits piments grillés (ci-dessus), ou même fanatique de pasta, avec ces spaguetti alla chitarra au ragoût de lapin (crémeux, salé, touche d'olive noir et fondant du lapin, tuerie).

Vous pouvez tout à fait vous régaler en prenant plein de choses à partager, sans passer par la case plat, car ce n’est pas le choix qui manque. Si vous êtes plutôt bec sucré, un plat suivi d’un dessert (ci dessous, crème brulée et glace à la verveine, combo magique), et l’addition n'en sera pas plus salée qu’ailleurs, mais avec la régalade en prime !

Je vous laisse sur ce gros plan de la pasta, qui devrait vous faire réfléchir. Et baver.